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La promesse du jour "Le ventre des hommes"



Voilà qu’en cette période troublée, alors que L’association Bidon V a sensiblement levé le pied depuis mars 2020, l’apothéose qui surgit pour la littérature africaine en cette fin d’année. Voyons voir : Le Sénégalais et Diourbellois (de naissance jusqu’au secondaire) Mohamed Mbougar Sarr est devenu à 31 ans le premier écrivain d'Afrique subsaharienne à remporter mercredi le Goncourt, Graal des lettres françaises, pour son roman "La plus secrète mémoire des hommes". Le même jour, le Sud-africain Damon Galgut a décroché le Booker Prize, récompense la plus courue pour les romans écrits en anglais. Et le Nobel de littérature a été attribué cette année au Tanzanien Abdulrazak Gurnah. De quoi proclamer « Ne jamais se décourager, lisez de la littérature africaine, envoyez là à… »
Habib Kane, BP 427, Diourbel, Sénégal.


La promesse du jour :
466) Le ventre des hommes, Samira El Ayachi, (Jacky)
Le ventre des hommes est une forme de roman que j’adore, de l’autofiction qui dit comment, née dans le corons du nord d’une famille très nombreuse, l’auteure arrive où elle en est grâce aux livres qu’elle a dévorés dès qu’elle a pu. C’est magnifiquement écrit, ça fait penser au « Gone du Chaâba » mais c’est une fille qui écrit. De sa mère elle écrit : Sans le faire exprès, je m’éloigne du Berbère qui me semble moche, inutile, démodé. J’y reviens juste quand … y a que maman avec qui parler… Personne ne remarque que petit à petit, on abandonne notre maman seule dans le couloir de ses mots. Sa relation à son père est d’une beauté sans nom car avec rien, entre son investissement dans le syndicat, son travail à la mine et tous les tracas du quotidien, il la pousse à se (les) sortir de la condition dans laquelle ils sont et qui finalement se trouve être une condition d’entraide, de soutiens, de solidarité qu’elle encense tout en vérité… Mais ce n’est qu’un roman…


Habib KANE
BP 427
Diourbel, Sénégal
Au tarif « Livres et brochures »
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