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On repart fort...



Né en Afrique au bord de la rivière Sokoto, Solimane avait été kidnappé à l’âge de sept ans, après que son village eut été razzié et ses parents massacrés par des noirs convertis à l’islam, séide des négriers arabes venus du nord. Ces noirs islamisés étaient encore plus zélés que les arabes dans leur traque des infidèles impurs, comme pour témoigner de leur allégeance vers leurs maîtres…… À marche forcée, tous furent conduits par les chasseurs d’esclaves à Tombouctou où les attendaient les marchands... … Avant de les vendre, on castrait les garçons et les hommes dans des conditions effroyables.… … Frederik de Augustus connaissait les horreurs de l’esclavage transatlantique, mais personne auparavant ne lui avait raconté l’esclavage arabo-musulman… … « vois tu, ces esclavagistes-là ne raisonnent pas comme ceux que ton père a connu dans les caraïbes. Pour ces derniers, que les esclaves se reproduisent est souhaité et même encouragé car essentiel pour leur prospérité. C’est comme avoir du cheptel ; plus il se multiplie, plus le propriétaire devient riche. Cette logique économique n’existe pas chez les négriers arabo-musulmans, obnubilés qu’ils sont par la crainte de voir ces noirs prendre souche et avoir des relations sexuelles avec les femmes des harems dont ils sont les gardiens et les serviteurs. Il fallait donc en faire des eunuques. Pire encore, comme eux mêmes ne se privaient pas de violer les esclaves noires, les enfants qui en résultaient étaient systématiquement éliminés ! »
« Pose toi la question, mon cher Frederik, comment expliques-tu aujourd’hui la présence d’une population noire aussi nombreuse dans les Amériques alors que dans les sultanats et les califats, malgré la masse innombrable qui y a été importée, ce n’est pas le cas ? …… C’est le résultat de ces pratiques ignominieuses : castration et infanticide. »
Emmanuel Dongala, La sonate de Bridgetower, actes sud (lire aussi pour ceux que ça intéresse Le génocide voilé de Tidiane N’Diaye, historien Sénégalais qui étudie 13 siècles sans interruption de razzia arabo-musulmane).

Devant l’impatience de notre papaweb Antoine, je reprend les chroniques hebdomadaires. J’attendais le retour de Habib, parti faire le pèlerinage de la Mecque…

24 livres sont arrivés à la bibliothèque depuis notre arrêt (liste complète dans le prochain épisode) !!!
Habib a commenté celui de Marlies qui évoque en dessins et un peu de poésie la vie quotidienne de Diourbel : "En Charrette est arrivée, je l'ai tenu dans mon coeur tant son contenu m'a ému. Car à travers ce livre j'ai découvert un Grand Talent avec une sensibilité qui vous laisse bouleversé."
Habib Kane

Habib KANE
BP 427
Diourbel, Sénégal
Au tarif « Livres et brochures »

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