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Un périlleux mais heureux voyage vers une fabuleuse bibliothèque sénégalaise...



EN CE JOUR SACRE (dont tu retiendras certainement la date, Jacky !), le livre d'Emmanuel Dongala, "JOHNNY CHIEN MECHANT", protégé dans son enveloppe en papier kraft, timbrée au tarif livre (qui a augmenté en 2015...) et adressée à Habib en personne, va commencer un périlleux mais heureux voyage vers une fabuleuse bibliothèque sénégalaise auprès de laquelle je m'excuse platement pour mon retard inqualifiable !
Je lui souhaite longue vie (d'autant plus qu'il a partagé la mienne pendant longtemps, ça créé des liens....) et je garde ses 2 personnages principaux encore dans ma tête pour longtemps !
La jeune fille, Laokolé, est l'exemple même du courage et de la détermination.
Le garçon, appelé "Johnny chien méchant", celui de l'immaturité, de "l'esbrouffe" et de l'extrême violence désaffectivée du guerrier en chasse.
Il est horrible, inhumain, on lui en veut.
Elle, on veut qu'elle sauve sa peau.
Le macabre ballet entre leurs deux réalités opposées (fuite pour l'une et traque pour l'autre) est poignant, douloureux, ridicule, injuste, mais parfois tendre (pas souvent quand même), et beau.
Et voilà pour finir une citation qui va peut être me sauver la mise (enfin juste nous faire rire un peu...) : « Le roman est ennemi de la vitesse, la lecture doit être lente et le lecteur doit rester sous le charme d'une page, d'un paragraphe, d'une phrase même. » de Milan Kundera (Extrait d'un Entretien avec Antoine de Gaudemar - Février 1984).
Des bises et bon week-end.
Perrine

Les arrivages de la semaine :
186) Meurtre à Tombouctou de Moussa Konate (Betty)
187) Impossible de grandir de Fatou DIOME (Odile Delatre)
188) Samba pour la France de Delphine Coulin (DD)

Restons sous le charme d’une page...

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