Vers accueil

Tous à l’apéro !



Car, la large vie coloniale, si l’on pouvait savoir de quelle quotidienne bassesse elle est faite, on en parlerai moins, on en parlerait plus. Elle avilit peu à peu. Rares sont, même parmi les fonctionnaires, les coloniaux qui cultivent leur esprit. Ils n’ont pas la force de résister à l’ambiance. On s’habitue à l’alcool. Avant la guerre (de 14), nombreux étaient les européens capables d’assécher à eux seuls plus de quinze litres de pernod, en l’espace de trente jours. Depuis hélas ! j’en ai connu un qui a battu tous les records. Quatre-vingts bouteilles de whisky de traite, voilà ce qu’il a pu boire en un mois.
Batouala, René Maran, 1921.

Pas de nouveaux livres arrivés et pas encore de nouvelles promesses mais certain(e)s réfléchissent à de nouveaux bouquins...

Je vais reprendre un petit Pernod moi !